Remus Lupin n'a plus envie de prendre la fuite. Il n'a plus envie de fuir tous ses problèmes, surtout celui qui se nomme Nymphadora Tonks. Combien de fois la jeune femme a-t-elle tenté de lui faire comprendre que sa lycanthropie et ses cicatrices ne la rebutaient pas ? Combien de fois l'a-t-il repoussée en arguant qu'il était trop vieux, trop pauvre et surtout trop laid pour sortir
Pétunia restera. Parce qu'elle l'aime. Parce qu'encore une fois, hier, il lui a promis que c'était le dernier coup.
Fleur et William regardent leurs enfants grandir, changer, se chercher et enfin, redevenir eux-mêmes. Ils sont fiers de leurs enfants. Fiers des réussites de Victoire. Fiers des victoires de Dominique. Fiers de l'unicité de Louis.
Fleur joue faux. Fleur est une fleur en plastique. Une rose sans odeur. Le sourire sur ses lèvres est forcé. William lui martèle que ce sont les autres le problème. Pourtant, elle est une Fleur en plastique. Sans émotion parmi cette effusion d'orange que sont les Weasley.
Pour une fois que c'est beau, elle ne comprend pas pourquoi elle a peur. Elle devrait pouvoir hisser ce drapeau multicolore avec fierté, non ? Se mettre dans ce halo arc-en-ciel et sourire comme jamais auparavant.
[UA] Cette ombre, qu'elle est incertaine de connaître, lui crie qu'elle lui appartient. Elle lui crie qu'il est temps de la traiter avec respect.
Assise sur mon lit, je compte les ecchymoses sur mon corps. Un, deux, trois… Quatre, cinq, six... Toi, tu me fixes.
Je suis étrangère aux étoiles, vierge de vents et de peurs. Je ne zigzague pas, comme mes sœurs : Bellatrix et Andromeda. Elles ne sont pas indifférentes aux constellations. Elles les côtoient tous les jours.
Petite série de drabbles. Beaucoup d'OC, de personnages principaux, secondaires... J'irai au gré de mon inspiration ;)
Fleur ne tremblait jamais. Elle restait toujours impassible. Il était hors de question de montrer ses émotions. Mais le soir, dans le noir, arrive-t-elle à rester de marbre face aux démons ?
Tu marches de village en village. Tu transplanes de ville en ville. Tu prends un Portoloin ou un bateau de continent en continent. Tu vogues de contrée en contrée. Tu laisses le vent et ta liberté te dicter tes déplacements. N'aimes-tu donc pas notre Mère patrie ? N'aimes-tu donc pas les paysages que nous offre le Royaume-Uni ?
Parce que les paroles partent, mais les écrits restent. Les paroles s'évaporent, mais les mots, eux, restent ancrés et encrés pendant des décennies, des siècles et même des millénaires.
Il restera. Parce que même s'il a envie de partir, il n'osera pas. Il ne peut pas avouer qu'il est un homme victime de violences conjugales. Parce que l'amour, ce n'est pas un conte de fées, mais ça ira...
Tu étais mon magicien, Cédric. Tu arrivais à calmer mes angoisses. Même lorsque nous n'étions qu'amis, tu réussissais toujours à m'apaiser. Avec toi, je ne me sentais jamais anxieuse. Puis les choses ont changé. Les semaines et les mois sont passés et je me remettais en question.
Aujourd'hui, Fleur replonge dans ses souvenirs. Dans ses réminiscences qu'elle préférerait oublier parfois...
Victoire détaille sa silhouette dans le miroir. Oui, il y a bel et bien un léger arrondissement. Comment en est-elle arrivée là ? Elle ne sait plus quel choix prendre... La peur l'envahit et l'assaille...
Owen restera. Parce que même s'il a envie de partir, il n'osera pas. Il ne peut pas avouer qu'il est un homme victime de violences conjugales.
Je ne suis ni une étoile ni une constellation. Dans cette famille nucléaire, je ne suis rien. Je ne fais pas partie du Big Bang qui crée ou détruit tout sur son passage.
Cette nuit-là, Pétunia avait perdu une soeur. Une amie et une complice... Ce matin-là, Pétunia se demanda si le monstre, au final, ce n'était pas elle...
Le vent hurlait dans ses oreilles. Pourtant, Astoria continuait de courir. Elle courait pour oublier ou pour se souvenir, elle n'en était plus certaine.