Il était beau, soudain, plus beau qu’il ne lui avait semblé l’être depuis des années. Beau dans la constatation amère de la fatalité de leur fin. Beau dans la tristesse douce des derniers instants de leur amour, ravivé par son imminente explosion.

Après onze mois de silence radio, Harry et Draco se croisent par hasard dans un bar. Le lendemain, ils se réveillent dans le même lit, et s'apprêtent à partir chacun de leur côté sans plus jamais se reparler. Alors le gouvernement annonce une quarantaine obligatoire de 14 jours.

"-Tu sais ce qu’on devrait faire? -Non. Et à voir ton air, je ne suis pas sûre du tout de vouloir le savoir. -On devrait leur dire… -Leur dire quoi, Charlie? -Leur dire… Qu’on sort ensemble! -QUOI?"

Parfois j'entends encore ton rire. Ou je vois ton sourire moqueur. Mais il s'éloigne. Comme notre dernière fois. Comme toi. Je n'appellerais pas ça guérir, moi. Vraiment pas.

Mais il y avait les larmes d’Hermione. Et puis… -S’il te plait, Harry… S’il te plait. Il resta assis.

"Harry Potter vous a envoyé une demande d'amis. Draco: Alors comme ça, tu veux qu'on soit amis, Potter?" Et oui! Le cliché des clichés: Messenger à Poudlard. Que voulez-vous? J'avais trois longues heures d'attente devant moi et envie de m'amuser un peu... Je comptais pas le publier, mais ma soeur insiste.

Parce que quand la vie t'a pratiquement tout pris... Il faut bien essayer de reconstruire avec ce qui reste, non?

Il y a ce matin où tout commence. Celui où deux chemins distincts deviennent une route commune. Et puis, il y a ce matin où tout finit. Celui où une route commune redevient deux chemins distincts. Et entre les deux... Il y a tout le reste.

"Il aimait Draco, et elle aimait Hermione, et ils s'en fichaient, et c'était merveilleux. "

" D'instinct, il avait toujours su que le regard glacé et l'air hautain de Draco Malfoy cachaient autre chose. De l'humanité, peut-être."