Il faut remettre les horloges à l'heure ! Amélie Appletown a bien l'intention d'échapper à son père et de commencer à voler de ses propres ailes ! Mavis, une des soeurs du capitaine Stilman, lui a soufflé l'idée de s'engager dans le conflit en tant qu'infirmière au vu de son savoir médical. Eh bien soit ! Elle relève le défi car les femmes doivent impérativement se soulever !
Comme souvent, Blutch et Chesterfield se retrouvent dans une situation peu enviable aux relents de mort imminente. Heureusement, malgré leur poisse légendaire, les petits jeux du destin vont adoucir leur peine et leurs livrer quelques plaisirs qui appartiennent bien aux mortels.
Lighty est une nouvelle employée au service de la maisonnée Stamford. Elle a, pour tâche, de s'occuper des cents lubbies de sa maîtresse qui se montre aussi curieuse que rafraîchissante. Avec ses nombreux amis issus de la guerre, elle peut parfois se montrer rude mais sans jamais être désagréable. Elle est magnifique; charmante. Et c'est bien à ses dépens que Lighty le découvrira.
On ne sait pas trop ce qui se passe entre Blutch et Chesterfield... Ils s'évitent, baissent le regard en se rencontrant, sont séparés depuis plus de deux mois... On n'a encore jamais vu ça, et Tripps et Bryan s'inquiètent. Ils demandent un peu d'aide à Plume d'Argent qui reviendra vers eux et leur dira: "Moi avoir fait ce que moi pouvoir faire." Vraiment, rien n'est sûr avec eux...
Simple question qui se termine par une rixe plutôt inattendue... Blutch fait ensuite la gueule à Chesterfield qui tente bien de recoller les morceaux malgré tout. Puis, de fil en aiguille, tout va s'arranger. Bizarrement, bien sûr - comme d'habitude avec ces deux-là -, mais on sait bien que les opposés s'attirent et que serait l'armée nordiste sans ses deux perturbateurs ?
Mavis rend visite à son petit-frère; Stephen Stilman. Inquiet pour elle dans un environnement rempli d'hommes, il l'enferme dans une petite maison à l'abri du sexe opposé. Et la vie qui aime bien Mavis lorsqu'elle fouine va lui donner l'occasion de ne plus s'ennuyer lorsque, la nuit, elle espionnera quelques personnes à leurs dépens.
Le sergent Chesterfield est séparé de Blutch depuis plus de deux semaines. Le temps de l'absence lui pèse, surtout qu'il est bloqué dans les tranchées texanes. Heureusement, il est muté et revient au camp d'Alexander où il va revoir le caporal, coincé au trou pour tentative de désertion.
Une pluie diluvienne s'abat en pleine nuit sur le camp d'Alexander. Les coups de tonnerre sont énormes, les éclairs aveuglants, et dans tout ce merdier, les hommes se planquent là où ils peuvent. Chesterfield n'ayant pas beaucoup le choix, se réfugie seul dans la forêt puis se laisse aller au spectacle avant d'être distrait par un certain caporal et par de traîtres sentiments.
Souvent, une histoire d'amour commence avec une lettre. Mais pas toujours celle que l'on croit car les femmes surveillent, en quête d'histoires gratinées et d'amour à l'eau de rose.
Il y avait eu des fois où le sergent Chesterfield du 22e de cavalerie pensait qu'il n'avait aucune chance. Il y avait eu des fois où le caporal Blutch de ce même peloton ne s'était pas senti assez bien pour lui. Et pourtant leur futur s'écrit à présent avec des nous.
La valse d'Amélie, c'est un amalgame de pas rythmés et tranquilles tandis que l'amour de Blutch, c'est plutôt un mélange de timidité et de frustration.
Chez les bleus on aime la nuit. Elle est synonyme de repos, de calme et parfois d'amour. Ainsi, le caporal Blutch et le sergent Chesterfield aiment bien en profiter sous toutes les formes.
Chesterfield a avoué depuis quelques temps l'amour immoral qu'il porte à un soldat à Blutch qui ne semble pas plus concerné que ça. Mais, contre toute attente, il pourrait bien y avoir quelque chose dans le coeur du caporal, autre que de l'indifférence.
Quand le sergent Chesterfield et le caporal Blutch ne se tapent plus dessus, que les rumeurs courrent dans le camp et que la curiosité du général Alexander est piquée, il ne faut pas longtemps pour que ça tourne au vinaigre...